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Tant que les lions n'auront pas d'historiens, les histoires de chasse tourneront à la gloire du chasseur - Le mensonge se lève très tôt mais la vérité finit par le rattraper - Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage

dimanche 29 mai 2011

Cinq organisations appellent "à l`arrêt des exactions" des FRCI en cours en Côte d`Ivoire

Alors que le pouvoir en place en Côte d'Ivoire depuis le coup d'Etat du 11 Avril multiplie sur les ondes internationales, par la bouche de son premier représentant A.D. Ouattara, les propos lénifiants. Alors que juge et partie, ce même Ouattara menace le Président Gbagbo et ses collaborateurs des foudres de la justice aux mains de ce même nouveau pouvoir, les exactions des sbires de ce même nouveau pouvoir se poursuivent, dénoncées à présent par plusieurs "médecins après la mort" :


"Ouattara au G8: des associations appellent à la fin des exactions en Côte d`Ivoire"

"[...] Cinq organisations (ACAT France, CCFD-Terre Solidaire, Defap (service protestant de mission), Ligue des droits de l`Homme, CGT) ont appelé mercredi "à l`arrêt des exactions" en Côte d`Ivoire, alors que le président Alassane Ouattara [était] jeudi et vendredi au sommet du G8 à Deauville.

"[...] Des civils continuent d`être victimes d`exactions commises par des hommes en armes dans plusieurs régions du pays", dénoncent ces organisations dans un communiqué commun.

"Nombre de ces exactions sont perpétrées par des hommes se réclamant des Forces Républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI)" d`Alassane Ouattara, affirment-elles, citant le cas de femmes violées ou mises à nu publiquement à Abidjan, "des civils tués", des sympathisants du Front Populaire Ivoirien (FPI) ou des présumés miliciens pro-Gbagbo "exécutés sommairement".

Dans l`ouest, le sud-ouest et le sud-est du pays, notamment à Duékoué et Guiglo, "les populations locales hésitent à rentrer chez elles" par "peur pour leur vie", tout comme "dans des localités favorables à Laurent Gbagbo (Akoupé, Guibéroua)", où "des enlèvements et des menaces d`exécution ont fait fuir une partie des populations".

De plus, après l`arrestation de Laurent Gbagbo, "de nombreux cadres du FPI, des syndicalistes ou des responsables d`organisations proches du FPI, ont été arrêtés sans que les charges retenues contre eux, le lieu et les conditions de leur détention soient connus", dénoncent les organisations. [...]"

La dépêche Afp en entier ici.

2 commentaires:

  1. Où étaient toutes ces organisations au moment crucial, pendant la guerre livrée par la France et l'ONUCI contre la Côte d'Ivoire.
    Des milliers de gens sont déjà morts.
    Le passé violent de Ouattara est connu. De retour au pouvoir, qui plus est par la force, il n'allait pas se transformer en agneau.
    Sincèrement je suis déçu, ces organisations arrivent trop tard.
    La chose à faire était d'empêcher cet homme de revenir au pouvoir.

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  2. Trop tard en effet : des médecins après la mort, qui tentent, en vain, de noyer leur honte.

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