<script src="//s1.wordpress.com/wp-content/plugins/snow/snowstorm.js?ver=3" type="text/javascript"></script>
Tant que les lions n'auront pas d'historiens, les histoires de chasse tourneront à la gloire du chasseur - Le mensonge se lève très tôt mais la vérité finit par le rattraper - Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage

mercredi 1 juin 2011

Pour une commission d'enquête parlementaire sur l'intervention de la force Licorne


Alternatives et cohérence - Action

Pour une commission d'enquête parlementaire sur l'intervention de la force Licorne.

Depuis l'annonce des résultats de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, le 28 Novembre 2010, le gouvernement français s'est engagé sur la voie de la déraison et de la violence. Il s'est engagé sur la voie de la déraison car il n'avait aucune légitimité pour y jouer les gendarmes. Le gouvernement français s'est engagé sur la voie de la déraison, car le passé colonial de notre pays aurait du inciter nos gouvernants à plus de mesure, à plus de retenue et surtout au respect de la souveraineté de l'État ivoirien. Le gouvernement français s'est engagé sur la voie de la déraison car jouant le rôle du pompier pyromane, il a exacerbé les passions dans un pays au bord de la guerre civile, coupé en deux depuis plus de dix ans. Attiser ainsi les haines alors que la situation requérait doigté et diplomatie, était irresponsable et révélateur du peu d'interêt que notre gouvernement avait pour la sécurité de la population ivoirienne et de nos nombreux ressortissants. Le gouvernement français s'est engagé sur la voie de la déraison car l'Afrique a changé, la France peut- être mais les français sûrement, et l'interventionnisme colonial ne peut plus être une option. Notre gouvernement s'est engagé sur la voie de la violence en soutenant un candidat, Mr Ouattara, cornaquant chefs de guerre et milices, peu soucieux des droits de l'homme et des populations ivoiriennes. Notre gouvernement s'est engagé sur la voie de la violence, notre action s'étant révélée des plus hasardeuses puisque "nos alliés" ivoiriens sont responsables de la mort, étrangement passée sous silence, d'un de nos concitoyens. Devant un tel cynisme affiché vis-à-vis de vies humaines, devant un tel mépris des valeurs de notre République et du fonctionnement de nos institutions, devant une propagande médiatique digne des plus belles heures du régime soviétique, nous citoyens français, ne pouvons rester sans agir.

C'est pourquoi [...]

Suite ici : "pétition exigeant la création sans délai d'une commission d'enquête parlementaire chargée de mettre en lumière la nature de l'engagement militaire français en Côte d'Ivoire."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire