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Tant que les lions n'auront pas d'historiens, les histoires de chasse tourneront à la gloire du chasseur - Le mensonge se lève très tôt mais la vérité finit par le rattraper - Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage

mardi 15 février 2011

Crise post-électorale en Côte d'Ivoire : qui viole les Droits de l'Homme ?

L'ONUCI se borne à présenter une comptabilité du nombre de morts, actuellement 300, mais n'a jamais produit de preuves des assassinats et n'a jamais pu en identifier les auteurs.

Depuis 2002, la Côte d'Ivoire est la proie d'une guerre civile. La France avait un accord de défense avec la Côte d'Ivoire et, normalement, elle aurait dû aider le gouvernement démocratiquement élu de M. Gbagbo à mater les insurgés, à la suite de la tentative de coup d'État de septembre 2002. Pourtant, le gouvernement français n'en a rien fait. Il s'est plutôt interposé de manière à protéger les insurgés. En novembre 2004, après avoir dispersé des civils en tirant dessus avec des hélicoptères de combat, les militaires français embusqués à l'Hôtel Ivoire ont ouvert le feu sur des civils ivoiriens désarmés, tuant des dizaines de personnes et en blessant des centaines (voir vidéo 1vidéo 2 et vidéo 3). Déjà, les Ivoiriens avaient de très bonnes raisons d'être en colère contre la France, mais les choses ont encore empiré par la suite.


La France ne s'est pas arrêtée là dans sa marche vers l'injustice en Côte d'Ivoire et elle a été rejointe récemment par d'autres pays de la «communauté internationale». Les accords de Linas-Marcoussis, d'Accra, de Pretoria et de Ouagadougou visaient tous à mettre fin à la guerre civile et prévoyaient une participation des insurgés au gouvernement en retour d'un désarmement complet. Mais ceux qui ont pris les armes contre un gouvernement démocratiquement élu en 2000 et coupable d'aucune violation des droits de la personne ont été récompensés !

Non seulement les insurgés ont été récompensés lorsque le chef de guerre Guillaume Soro est devenu premier ministre de la Côte d'Ivoire, paralysant à toutes fins utiles le gouvernement, mais ils ont été dispensés par la France et l'ONU de désarmer comme il avait été convenu. Lorsque l'élection présidentielle de l'automne 2010 s'est tenue, les insurgés maintenaient toujours par la terreur leur emprise sur la zone CNO, en Côte d'Ivoire. Des fraudes électorales massives ont eu lieu dans cette zone, qui représente à peu près la moitié du territoire. L'existence de ces fraudes ne fait aucun doute et des centaines de milliers de voix ont ainsi été attribuées à M. Ouattara. De nombreuses personnes en ont témoigné, comme l'avocat Mohamed Aref, observateur de l'Union africaine. M. Young-Jin Choï, le représentant du secrétaire général des Nations Unies, a tout simplement menti lorsqu'il a déclaré qu'il n'y avait pas eu de fraudes électorales importantes.

Pire encore, au lieu de respecter les institutions ivoiriennes, notamment le Conseil constitutionnel, M. Sarkozy s'est arrogé le droit de désigner le nouveau président de la Côte d'Ivoire dans une mise en scène de très mauvais goût, exigeant du Président Gbagbo qu'il quitte le pouvoir, le traitant de dictateur et invoquant, pour convaincre l'opinion internationale, de prétendues violences commises par les partisans de M. Gbagbo. Or, tout comme les affirmations de M. Choï sur les résultats électoraux ne sont que des mensonges, ces violences sont loin d'être prouvées. L'information à disposition amène à croire que ce sont plutôt les partisans de M. Ouattara qui commettent des assassinats (cf. ici et ci-dessous les manifestations "pacifiques" à l'arme lourde et les attaques contre les forces de l'ordre). De même que les prétendues victimes des partisans de M. Gbagbo montrées furtivement par les médias occidentaux ont tout de montages orchestrés par certains médias favorables à M. Ouattara (comme en 2000 le charnier de Yopougon) :

L'ONUCI se borne à présenter une comptabilité du nombre de morts, mais n'a jamais produit de preuves des assassinats et n'a jamais pu en identifier les auteurs. Mme Navi Pillay ayant affirmé depuis Genève que l'ONUCI n'avait pas pu avoir accès aux charniers d'Issia et Daloa, l'ex-député norvégien Lars Rise a pu vérifier sur place que c'était faux et que les endroits en question étaient parfaitement accessibles. M. Rise est d'avis que la crise a été nettement aggravée par la «communauté internationale». De plus, certains médias ont rapporté qu'une manifestation pacifique avait été arrêtée par les Forces de défense et de sécurité de la Côte d'Ivoire, qui auraient fait feu alors sur des manifestants. Or, les images et les autres informations sur cette prétendue marche pacifique indiquent plutôt qu'il s'agissait d'une opération armée des insurgés de M. Ouattara pour s'emparer des studios de la radio et de la télévision nationales ivoiriennes (RTI). Des civils ont été pris entre deux feux, et la responsabilité de ces victimes incombe entièrement à ceux qui ont fomenté cette attaque, à laquelle ont participé, de surcroit, des casques bleus de l'ONU. Enfin, dernier exemple, des médias ont accusé la police ivoirienne d'avoir tiré sur des civils désarmés, le 7 février 2011, alors qu'en fait, un commissariat de police a été attaqué avec des fusils d'assaut et des grenades.

On est devant des manoeuvres de déstabilisation de la Côte d'Ivoire pilotées par la France et l'ONU, avec la complicité et probablement même les directives des États-Unis, où on ne trouve rien de mieux que d'expulser les ambassadeurs de la Côte d'Ivoire et de mettre sous embargo et interdiction de circuler hors de Côte d'Ivoire le Président Laurent Gbagbo et son entourage. Et à tenter à présent de ruiner un pays souverain et sa population...

(Adapté d'une lettre ouverte de Bernard Desgagné à Nicolas Sarkozy, Président de la République française, et Stephen Harper, Premier ministre du Canada.)

lundi 14 février 2011

Indécent : le rôle des banques dans l'appauvrissement des plus pauvres

La "communuté internationale" Paris-Washington-Bruxelles et ses relais locaux du Golf ont obtenu des banques qu'elles punissent les Ivoiriens d'être fidèles au droit ! Contribuant à appauvrir les plus pauvres, voire à les plonger dans des situations sanitaires intenables...
Cela dans le silence des grands médias internationaux ! Et tandis que l'enrichissement des initiateurs de cette organisation de la misère se poursuit de plus belle...
Communiqué du gouvernement relatif au fonctionnement
du système bancaire ivoirien lu par le Ministre Koné Katinan

Les banques concernées ont effectivement fermé depuis ce matin 14 février.

Un moment qui suit celui-là...

Côte d’Ivoire : Vers l’annulation du scrutin du 28 novembre ?

ABIDJAN –  Le Panel des 5 Chefs d’Etats commis par l’UA (Union Africaine) pour trouver une solution pacifique à la crise ivoirienne, devrait proposer l’annulation du scrutin présidentiel du 28 novembre, a-t-on appris lundi dans la presse ivoirienne.

Selon les révélations d’un des membres du Comité des Experts, les arguments présentés par La Majorité Présidentielle méritent d’être pris en compte. Aussi, selon lui, l’annulation du scrutin du 28 novembre en vue de l’organisation d’un nouveau scrutin, cette fois, après le désarmement des rebelles des Forces Nouvelles pourrait faire partie des propositions du Panel.

Suite ici.



 

dimanche 13 février 2011

Me Collard - interview sur la RTI à ne pas manquer

Invité à la RTI, Me Gilbert Collard, avocat au barreau de Marseille, se prononce sur la "crise ivoirienne". Le célèbre avocat français s'insurge contre le mépris affiché par l'UE, le président Français, la maison blanche et des fonctionnaires de l'Onu à l'égard de la Côte d'Ivoire, de son Président, et de ses institutions souveraines. Insoutenables attitudes de mépris contre un pays et contre le Droit international, dénonce Me Collard...

Interview ici (clic sur l'image) :

vendredi 11 février 2011

Après la venue des Experts à Abidjan - en attendant le résultat

La musique d'origine du générique des Experts à Miami... (Ami-ami ?) Musique des Who, Won't get fooled again (avec les paroles). Pour le moins désabusé ! Traduction en français en vis-à-vis. Traduction ivoirienne : "on est fatigué" ! (Quid en Afrique du Nord, de la Tunisie à l'Egypte ?...)



We'll be fighting in the streets
With our children at our feet
And the morals that they worship will be gone
And the men who spurred us on
Sit in judgement of
all wrong
They decide and the shotgun sings the song

I'll tip my hat to the new constitution
Take a bow for the new
revolution
Smile and grin at the change
all around
Pick up my guitar and play
Just like yesterday
Then I'll get on my knees and pray
We don't get fooled
again

The change, it had to come
We knew it all along
We were liberated from the fold, that's all
And the world looks just the same
And history ain't changed
'Cause the banners, they are flown
in the next war

I'll tip my hat to the new constitution
Take a bow for the new
revolution
Smile and grin at the change
 all around
Pick up my guitar and play
Just like yesterday
Then I'll get on my knees and pray
We don't get fooled again
No, no!


Nous nous battrons dans les rues
Avec nos enfants à nos pieds
Et la morale qu'ils vénèrent aura disparu
Et les hommes qui nous ont éperonnés
Siègent pour juger toutes les infractions
Ils décident et le fusil chante sa chanson

Je lèverai mon chapeau à la nouvelle constitution
Ferai une révérence à la nouvelle révolution
Sourirai et grimacerai aux changements tout autour
Prendrai ma guitare et jouerai
Simplement comme hier
Puis je m'agenouillerai et prierai
Pour que nous ne nous fassions pas avoir une fois de plus

Le changement, il fallait qu'il arrive
Nous l'avons toujours su
On nous a libéré des ennemis,
c'est tout

Et le monde semble exactement le même
Et l'histoire n'a pas changé
Car les étendards, ont tous été déployés durant la dernière guerre

Je lèverai mon chapeau à la nouvelle constitution
Ferai une révérence à la nouvelle révolution
Sourirai ou grimacerai aux changements tout autour
Prendrai ma guitare et jouerai
Simplement comme hier
Puis je m'agenouillerai et prierai
Pour que nous ne nous fassions pas avoir une fois de plus. Non, non !

I'll move myself and my family aside
If we happen to be left half
alive
I'll get all my papers and smile
at the sky
Though I know that the hypnotized never lie
Do ya? No, no!

There's nothing in the streets
Looks any different
to me
And the slogans are replaced,
by-the-bye
And the parting on the left
Is now parting on the right
And the beards have all grown
longer overnight

I'll tip my hat to the new constitution
Take a bow for the new
revolution
Smile and grin at the change all
around
Pick up my guitar and play
Just like yesterday
Then I'll get on my knees and pray
We don't get fooled
again
Don't get fooled again.
No, no!

Meet the new boss
Same as the old boss

Je vais mettre ma famille et moi à l'abri
S'il arrive que nous restions à moitié en vie
Je prendrai tous mes papiers et enverrai un sourire au ciel
Car je sais que les hypnotisés ne mentent jamais
Mentez-vous ? Non, non !

Il n'y a rien dans la rue

Qui me paraisse différent en quoi
que ce soit

Et les slogans ont changé,
à propos

Et le parti à gauche
Est maintenant le parti à droite
Et leurs barbes ont toutes poussé
pendant la nuit


Je lèverai mon chapeau à la nouvelle constitution
Ferai une révérence à la nouvelle révolution
Sourirai ou grimacerai aux changements tout autour
Prendrai ma guitare et jouerai
Simplement comme hier
Puis je m'agenouillerai et prierai
Pour que nous ne nous fassions pas avoir une fois de plus
Ne vous faites pas avoir une fois de plus. Non, non!

Va voir le nouveau patron
Pareil que l'ancien patron

Les Experts sont repartis...

"Mission de l’Union africaine pour la paix en Côte d’Ivoire : Les experts repartent avec les idées plus claires"


Publié le vendredi 11 février 2011 | Le Temps
Par Germain Séhoué :

"Après la mission des experts du groupe de haut niveau de l’Union africaine, en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens peuvent garder espoir tout en restant vigilants.
Les 13 experts dépêchés en Côte d’Ivoire le 6 février, par le groupe de haut niveau des cinq chefs d’Etat mandatés par le 16e sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine pour auditer le processus électoral,


ont quitté Abidjan hier, jeudi 10 février 2011, à 9h. Même s’il faut se garder de tout enthousiasme triomphateur, il convient tout de même de relever des signes révélateurs d’un esprit d’équité au cours des travaux. Venu rechercher la vérité, le groupe des experts a, dit-on, compris le message de la vérité. Il a touché du doigt la réalité des choses avec toutes les informations qu’il voulait, et même celles qu’il n’attendait pas. Des kits de documentation vraiment fournis sur le processus électoral, y compris les films des rapports des observateurs africains sur le scrutin au Nord (qui avaient été négligés par Young Jin Choi), lui ont été remis. Le groupe des experts de l’Ua a également reçu et écouté le Premier ministre Joseph Koffigoh, chef de la mission d’observation de l’Ua, qui avait fait un rapport relevant des graves actes de violence au Nord, pendant le vote du 28 novembre 2010. Et le fait que le ministre des Affaires étrangères, Sem. Alcide Djédjé, se soit déplacé en personne pour les accompagner à l’aéroport, dans une ambiance cordiale, dénote du bon esprit dans lequel se sont déroulés les échanges et les écoutes. La pluie battante qui a salué hier, la fin de mission du groupe des experts, apporte sa caution au travail effectué. Selon une source proche des négociations, « ils ont eu une très bonne lisibilité, en tout cas une lisibilité assez correcte des événements. Maintenant entre le travail des experts qui est technique et le travail des chefs d’Etat, qui est politique, on ne peut faire un pari toujours gagné d’avance, c’est pourquoi il ne faut pas crier victoire, même si le fait même qu’on nous ait écoutés est une bataillé gagnée. Parce qu’il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir». Si les experts s’étaient braqués, avec des a priori, ils auraient perdu toute qualité d’expert. Et alors, l’on n’aurait pas assisté à ce courant de complaintes et à cette levée de boucliers médiatique du camp Ouattara. L’offensive d’Aly Coulibaly (nommé ambassadeur en France par Alassane Ouattara) dans les médias français (France 24 ; Tv5…) qui n’a pour seul argument pour faire partir Gbagbo par la force que « les violations de droit de l’Homme post-électorales » ; la persistance de la presse pro-rebelle, à écrire relativement au travail des experts que « Gbagbo et ses hommes rêvent debout », montrent que le verbe d’Alassane Dramane Ouattara est de moins en moins audible. Le ton a changé du côté du Golf. Le camp de Ouattara se comporte étrangement aujourd’hui, comme des gens qui contestent des élections qu’ils ont perdues. Parce qu’il sait qu’en plus des bons points négociés du fait de cette mission d’évaluation du panel de chefs d’Etat de l’Union africaine, la diplomatie souterraine ivoirienne a conscience qu’elle n’a pas intérêt à baisser les bras. Et on devine que le ballet diplomatique actuel en Côte d’Ivoire, auprès du président de la République Laurent Gbagbo, s’inscrit dans ce sens. Dans tous les cas de figure, les Ivoiriens ont le devoir de rester vigilants et mobilisés autour de leur Constitution."

Dignité d'être Français : "User de son esprit critique"

 


Envoyé par legrigriinternational.