Extrait de 1984 de George Orwell :
« Elle se retourna dans le lit, attrapa un soulier sur le parquet et le lança avec violence dans un angle de la pièce […].
– Qu’est-ce que c’était ? demanda-t-il surpris.
– Un rat. J’ai vu pointer son sale museau hors de la boiserie. Il y a un trou, là. Mais je lui ai foutu les foies.
– Des rats, murmura Winston. Dans cette chambre !
– Il y en a partout, dit Julia avec indifférence en se recouchant. Nous en avons même dans la cuisine, au foyer. Il y a des parties de Londres où ils fourmillent. Savais-tu qu’ils attaquent les enfants ? Oui, des enfants. Dans certaines rues, les femmes n’osent pas laisser un bébé tout seul deux minutes. Ce sont les grands gros bruns. Et l’horrible, c’est que ces sales bêtes, toujours…
– Tais-toi, dit Winston, les yeux étroitement fermés.
– Chéri ! Tu es devenu tout pâle ! Qu’y a-t-il ? Ce sont les rats qui te donnent mal au cœur ?
– De toutes les horreurs du monde… un rat ! »
On connaît la fin de l’histoire : Big Brother — a dans son fichier l’info selon laquelle Winston qui aime Julia, est terrorisé par les rats.
Et lorsqu’il s’agira de le faire plier…
bla bla bla... ça marche ?
RépondreSupprimer"ET QUELQUES" sera t-il toujours actif?
RépondreSupprimer@ bientôt
Bonjour Djé. Oui, je ne désactive pas "Et quelques". Simple stand by, le temps de réamorcer la pompe Nonobs, mise aussi en "bis repetita"...
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