Hallal là hier, feuilles de papier imprimé aujourd'hui ailleurs,
Et branlement - pour ne pas dire branle-bas - de combat, cor et tocsin...
L'heure est grave. Aujourd'hui, un original annonce (avant de renoncer - 10.09.10) qu'il va brûler un (ou quelques) exemplaire(s) d'un livre.
Toujours regrettable de brûler des livres - Farenheit 451 n'en laisse aucun doute.
D'où, sans doute non plus, la mobilisation massive - outre politiques, religieux, etc. - des journaux, blogs et rues. Le monde est en péril. La menace plane, un sombre nuage s'étend des plaines d'Afghanistan aux capitales européennes, tel le nuage de Tchernobyl... En pire : là, il n'y avait rien... On se souvient du mot d'ordre en France : "circulez, pas de quoi s'alarmer"...
Mais aujourd'hui, l'événement est in-ratable, pire que toutes les catastrophes, les attentats, les violences contre les personnes au nom de telle lecture de tel autre exemplaire d'un livre brûlé dont la fumée irrite déjà les cordes vocales courroucées de la planète entière, excepté celles de l'original grattant son allumette...
Euh, simple question : a-t-on encore le sens des proportions ?
Juste pour mémoire, parlant d'un certain nuage (sans fumée celui-là) :
(Musique : King Crimson - "Requiem" / album Beat - 1982)
Voilà qui donne une indication du sacré en marche : dis-moi ce qui te scandalise (un livre, son brûlement, tel moment de mémoire, ...) et je te dirai ce que tu sacralises.
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