<script src="//s1.wordpress.com/wp-content/plugins/snow/snowstorm.js?ver=3" type="text/javascript"></script>
Tant que les lions n'auront pas d'historiens, les histoires de chasse tourneront à la gloire du chasseur - Le mensonge se lève très tôt mais la vérité finit par le rattraper - Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage

lundi 13 septembre 2010

Le syndrome de Couic

"Le ministère israélien de l’Éducation vient d’approuver [au minimum de facto et par défaut, si l'info est confirmée] l’existence d’une école 'réservée aux Blancs' dans les colonies, après qu’une écolière juive éthiopienne a été exclue de son école.
Cette jeune Éthiopienne de religion juive avait été exclue de son école établie dans la colonie d’Immanuel dans les territoires palestiniens occupés, il y a plusieurs mois, en raison de la couleur de sa peau.
Ses parents ayant protesté, ils ont eu dans un premier temps gain de cause, l’école en question étant publique et financée par l’État.
Mais les parents blancs des 74 enfants fréquentant cette école ont finalement obtenu du ministère de l’Éducation que les classes de cette école soient réservées aux Blancs, à partir du moment où l’école devient privée, et elle est désormais privatisée. Les colons blancs qui refusaient 'la mixité raciale' pour leurs enfants sont satisfaits."
(...) Source ici.



Où, si l'info est confirmée, apparaissent les limites du système libéral, les choses se posant selon toute vraisemblance dans le cadre d'une problématique similaire, "à partir du moment où l’école devient privée", à celle qui s’est élevée en France avec Couic hallal (mutatis mutandis : le cas de l’école israélienne en question présentant cette gravité particulière qu’il confronte à un cas de racisme flagrant).

En commun : dans une logique libérale, l’État peut se trouver confronté à la contradiction interne qui oppose le droit libéral (les Droits de l’Homme) et l’économie libérale. Couic comme l’école israélienne font valoir cette logique-là : commerce pour l'un, auto-financement pour l'autre – car on imagine que cette corde-là, sur laquelle joue ladite école, lui sert aussi par quelque artifice à s’abstraire de l’accusation de racisme que pourrait porter l'État et qui lui permettrait d’agir ; mutatis mutandis, c’est comme Couic face à la laïcité à laquelle sa logique commerciale ne le contraint nullement.

Dans les deux cas, on doit sérieusement se poser la question de la mise en usage d’un réel jacobinisme, du même ordre que celui qui a imposé la séparation des Église et de l’État dans la France de 1905. À savoir : l’intérêt commun, le Droit partagé, prime sur les... lubies ou intérêts particuliers.

Mais cela suppose aussi la mise en place d'une réelle logique... de gauche (au sens classique), qui semble n’être à la mode en aucun lieu de la planète, la logique économique de marché (et elle seule) primant de nos jours sur l’autorité de l’État... Au point que s’ouvre la porte de l’extension de cette logique à d’autres domaines. C’est apparemment ce qu’exploite ce groupe sectaire de juifs d’Israël, "ultra-orthodoxes" au point d’être plus orthodoxes que Moïse - si tant est que l’orthodoxie, même "ultra", soit censée avoir un rapport avec le racisme ! -, puisque la secte en question exclurait même les enfants de Moïse, marié à une Cushite, selon la Torah (Nombres ch.12 v.1), c’est-à-dire noire !


King Crimson-ProjeKct Three: Masque 2 & 3


Et, dans un autre ordre d'idée, une bonne question, à suivre...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire