« ... "Or je ne crois pas à l'incompétence de la ministre", poursuit Me Balan, convaincu que ce bombardement a servi au gouvernement français pour tenter de "se débarrasser de Laurent Gbagbo" » - selon une dépêche de l'AFP publiée le vendredi 5 novembre 2010.
Avocat de familles de soldats tués en 2004 au camp militaire français de Bouaké, Me Balan, « [...] a accusé [...] la ministre de la Défense de l'époque, Michèle Alliot-Marie, de "mentir" [...]. »
« "Nous savons que Mme Alliot-Marie ment de façon absolument délibérée en disant qu'on n'avait pas pu identifier les pilotes et qu'il n'y avait pas de cadre juridique pour entendre les mercenaires slaves arrêtés peu après", a déclaré à l'AFP Me Jean Balan [...]. »
Neuf militaires français et un civil américain sont morts, 38 soldats ont été blessés. C'est tout ce qui est sûr. Pour le reste - que s'est-il réellement passé ce jour-là ? - on n'en sait toujours rien de plus. On s'en tient donc à une des versions françaises officielles, celle proclamée par le Président Chirac, version 2004, par le Gal Poncet, version 2005, ou à une synthèse ultérieure des deux précédentes...
La dépêche de l'AFP poursuit :
« [...] Six ans après, l'enquête est toujours en cours au Tribunal aux armées de Paris (Tap), qui doit désigner un troisième juge d'instruction après le départ des deux précédentes magistrates chargées du dossier.
Entendue le 7 mai dans cette affaire, l'actuelle garde des Sceaux avait assuré que l'audition de huit mercenaires biélorusses, arrêtés à la frontière togolaise quelques jours après, avait été impossible pour des motifs juridiques, ce que conteste Me Balan. Selon l'avocat, deux d'entre eux étaient les pilotes des avions.
Les autorités togolaises avaient pourtant "mis à la disposition" des services français ces mercenaires biélorusses, selon l'ancien ministre togolais de l'Intérieur François Esso Boko.
"Soit Mme Alliot-Marie est incompétente, soit elle ment. Or je ne crois pas à l'incompétence de la ministre", poursuit Me Balan, convaincu que ce [présumé] bombardement a servi au gouvernement français pour tenter de "se débarrasser de Laurent Gbagbo", candidat à sa réélection à la tête de l'Etat ivoirien.
Immédiatement après le [présumé] bombardement de Bouaké, l'armée française avait détruit l'aviation ivoirienne [...]. »
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