L'ONUCI se borne à présenter une comptabilité du nombre de morts, actuellement 300, mais n'a jamais produit de preuves des assassinats et n'a jamais pu en identifier les auteurs.
Depuis 2002, la Côte d'Ivoire est la proie d'une guerre civile. La France avait un accord de défense avec la Côte d'Ivoire et, normalement, elle aurait dû aider le gouvernement démocratiquement élu de M. Gbagbo à mater les insurgés, à la suite de la tentative de coup d'État de septembre 2002. Pourtant, le gouvernement français n'en a rien fait. Il s'est plutôt interposé de manière à protéger les insurgés. En novembre 2004, après avoir dispersé des civils en tirant dessus avec des hélicoptères de combat, les militaires français embusqués à l'Hôtel Ivoire ont ouvert le feu sur des civils ivoiriens désarmés, tuant des dizaines de personnes et en blessant des centaines (voir vidéo 1, vidéo 2 et vidéo 3). Déjà, les Ivoiriens avaient de très bonnes raisons d'être en colère contre la France, mais les choses ont encore empiré par la suite.
Depuis 2002, la Côte d'Ivoire est la proie d'une guerre civile. La France avait un accord de défense avec la Côte d'Ivoire et, normalement, elle aurait dû aider le gouvernement démocratiquement élu de M. Gbagbo à mater les insurgés, à la suite de la tentative de coup d'État de septembre 2002. Pourtant, le gouvernement français n'en a rien fait. Il s'est plutôt interposé de manière à protéger les insurgés. En novembre 2004, après avoir dispersé des civils en tirant dessus avec des hélicoptères de combat, les militaires français embusqués à l'Hôtel Ivoire ont ouvert le feu sur des civils ivoiriens désarmés, tuant des dizaines de personnes et en blessant des centaines (voir vidéo 1, vidéo 2 et vidéo 3). Déjà, les Ivoiriens avaient de très bonnes raisons d'être en colère contre la France, mais les choses ont encore empiré par la suite.
La France ne s'est pas arrêtée là dans sa marche vers l'injustice en Côte d'Ivoire et elle a été rejointe récemment par d'autres pays de la «communauté internationale». Les accords de Linas-Marcoussis, d'Accra, de Pretoria et de Ouagadougou visaient tous à mettre fin à la guerre civile et prévoyaient une participation des insurgés au gouvernement en retour d'un désarmement complet. Mais ceux qui ont pris les armes contre un gouvernement démocratiquement élu en 2000 et coupable d'aucune violation des droits de la personne ont été récompensés !
Non seulement les insurgés ont été récompensés lorsque le chef de guerre Guillaume Soro est devenu premier ministre de la Côte d'Ivoire, paralysant à toutes fins utiles le gouvernement, mais ils ont été dispensés par la France et l'ONU de désarmer comme il avait été convenu. Lorsque l'élection présidentielle de l'automne 2010 s'est tenue, les insurgés maintenaient toujours par la terreur leur emprise sur la zone CNO, en Côte d'Ivoire. Des fraudes électorales massives ont eu lieu dans cette zone, qui représente à peu près la moitié du territoire. L'existence de ces fraudes ne fait aucun doute et des centaines de milliers de voix ont ainsi été attribuées à M. Ouattara. De nombreuses personnes en ont témoigné, comme l'avocat Mohamed Aref, observateur de l'Union africaine. M. Young-Jin Choï, le représentant du secrétaire général des Nations Unies, a tout simplement menti lorsqu'il a déclaré qu'il n'y avait pas eu de fraudes électorales importantes.
Pire encore, au lieu de respecter les institutions ivoiriennes, notamment le Conseil constitutionnel, M. Sarkozy s'est arrogé le droit de désigner le nouveau président de la Côte d'Ivoire dans une mise en scène de très mauvais goût, exigeant du Président Gbagbo qu'il quitte le pouvoir, le traitant de dictateur et invoquant, pour convaincre l'opinion internationale, de prétendues violences commises par les partisans de M. Gbagbo. Or, tout comme les affirmations de M. Choï sur les résultats électoraux ne sont que des mensonges, ces violences sont loin d'être prouvées. L'information à disposition amène à croire que ce sont plutôt les partisans de M. Ouattara qui commettent des assassinats (cf. ici et ci-dessous les manifestations "pacifiques" à l'arme lourde et les attaques contre les forces de l'ordre). De même que les prétendues victimes des partisans de M. Gbagbo montrées furtivement par les médias occidentaux ont tout de montages orchestrés par certains médias favorables à M. Ouattara (comme en 2000 le charnier de Yopougon) :
L'ONUCI se borne à présenter une comptabilité du nombre de morts, mais n'a jamais produit de preuves des assassinats et n'a jamais pu en identifier les auteurs. Mme Navi Pillay ayant affirmé depuis Genève que l'ONUCI n'avait pas pu avoir accès aux charniers d'Issia et Daloa, l'ex-député norvégien Lars Rise a pu vérifier sur place que c'était faux et que les endroits en question étaient parfaitement accessibles. M. Rise est d'avis que la crise a été nettement aggravée par la «communauté internationale». De plus, certains médias ont rapporté qu'une manifestation pacifique avait été arrêtée par les Forces de défense et de sécurité de la Côte d'Ivoire, qui auraient fait feu alors sur des manifestants. Or, les images et les autres informations sur cette prétendue marche pacifique indiquent plutôt qu'il s'agissait d'une opération armée des insurgés de M. Ouattara pour s'emparer des studios de la radio et de la télévision nationales ivoiriennes (RTI). Des civils ont été pris entre deux feux, et la responsabilité de ces victimes incombe entièrement à ceux qui ont fomenté cette attaque, à laquelle ont participé, de surcroit, des casques bleus de l'ONU. Enfin, dernier exemple, des médias ont accusé la police ivoirienne d'avoir tiré sur des civils désarmés, le 7 février 2011, alors qu'en fait, un commissariat de police a été attaqué avec des fusils d'assaut et des grenades.
On est devant des manoeuvres de déstabilisation de la Côte d'Ivoire pilotées par la France et l'ONU, avec la complicité et probablement même les directives des États-Unis, où on ne trouve rien de mieux que d'expulser les ambassadeurs de la Côte d'Ivoire et de mettre sous embargo et interdiction de circuler hors de Côte d'Ivoire le Président Laurent Gbagbo et son entourage. Et à tenter à présent de ruiner un pays souverain et sa population...
(Adapté d'une lettre ouverte de Bernard Desgagné à Nicolas Sarkozy, Président de la République française, et Stephen Harper, Premier ministre du Canada.)
Non seulement les insurgés ont été récompensés lorsque le chef de guerre Guillaume Soro est devenu premier ministre de la Côte d'Ivoire, paralysant à toutes fins utiles le gouvernement, mais ils ont été dispensés par la France et l'ONU de désarmer comme il avait été convenu. Lorsque l'élection présidentielle de l'automne 2010 s'est tenue, les insurgés maintenaient toujours par la terreur leur emprise sur la zone CNO, en Côte d'Ivoire. Des fraudes électorales massives ont eu lieu dans cette zone, qui représente à peu près la moitié du territoire. L'existence de ces fraudes ne fait aucun doute et des centaines de milliers de voix ont ainsi été attribuées à M. Ouattara. De nombreuses personnes en ont témoigné, comme l'avocat Mohamed Aref, observateur de l'Union africaine. M. Young-Jin Choï, le représentant du secrétaire général des Nations Unies, a tout simplement menti lorsqu'il a déclaré qu'il n'y avait pas eu de fraudes électorales importantes.
Pire encore, au lieu de respecter les institutions ivoiriennes, notamment le Conseil constitutionnel, M. Sarkozy s'est arrogé le droit de désigner le nouveau président de la Côte d'Ivoire dans une mise en scène de très mauvais goût, exigeant du Président Gbagbo qu'il quitte le pouvoir, le traitant de dictateur et invoquant, pour convaincre l'opinion internationale, de prétendues violences commises par les partisans de M. Gbagbo. Or, tout comme les affirmations de M. Choï sur les résultats électoraux ne sont que des mensonges, ces violences sont loin d'être prouvées. L'information à disposition amène à croire que ce sont plutôt les partisans de M. Ouattara qui commettent des assassinats (cf. ici et ci-dessous les manifestations "pacifiques" à l'arme lourde et les attaques contre les forces de l'ordre). De même que les prétendues victimes des partisans de M. Gbagbo montrées furtivement par les médias occidentaux ont tout de montages orchestrés par certains médias favorables à M. Ouattara (comme en 2000 le charnier de Yopougon) :
L'ONUCI se borne à présenter une comptabilité du nombre de morts, mais n'a jamais produit de preuves des assassinats et n'a jamais pu en identifier les auteurs. Mme Navi Pillay ayant affirmé depuis Genève que l'ONUCI n'avait pas pu avoir accès aux charniers d'Issia et Daloa, l'ex-député norvégien Lars Rise a pu vérifier sur place que c'était faux et que les endroits en question étaient parfaitement accessibles. M. Rise est d'avis que la crise a été nettement aggravée par la «communauté internationale». De plus, certains médias ont rapporté qu'une manifestation pacifique avait été arrêtée par les Forces de défense et de sécurité de la Côte d'Ivoire, qui auraient fait feu alors sur des manifestants. Or, les images et les autres informations sur cette prétendue marche pacifique indiquent plutôt qu'il s'agissait d'une opération armée des insurgés de M. Ouattara pour s'emparer des studios de la radio et de la télévision nationales ivoiriennes (RTI). Des civils ont été pris entre deux feux, et la responsabilité de ces victimes incombe entièrement à ceux qui ont fomenté cette attaque, à laquelle ont participé, de surcroit, des casques bleus de l'ONU. Enfin, dernier exemple, des médias ont accusé la police ivoirienne d'avoir tiré sur des civils désarmés, le 7 février 2011, alors qu'en fait, un commissariat de police a été attaqué avec des fusils d'assaut et des grenades.
On est devant des manoeuvres de déstabilisation de la Côte d'Ivoire pilotées par la France et l'ONU, avec la complicité et probablement même les directives des États-Unis, où on ne trouve rien de mieux que d'expulser les ambassadeurs de la Côte d'Ivoire et de mettre sous embargo et interdiction de circuler hors de Côte d'Ivoire le Président Laurent Gbagbo et son entourage. Et à tenter à présent de ruiner un pays souverain et sa population...
(Adapté d'une lettre ouverte de Bernard Desgagné à Nicolas Sarkozy, Président de la République française, et Stephen Harper, Premier ministre du Canada.)
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