Cf. Résistances Côte d'Ivoire le 26 déc. 2010.
Cf. Gaston Kelman (31/01/2011) :
"Les élections ont lieu. Au Nord, la rébellion est toujours armée. Le lendemain du deuxième tour – le 29 novembre 2010 – la presse, qu’on la dise favorable à un bord ou à un autre, est unanime pour souligner la baisse de la participation par rapport au premier tour. On parle de 70%. Le même jour, un communiqué de l’ONUCI – la représentation armée des Nations Unies en Côte d’Ivoire - fait état d’un taux de participation «avoisinant les 70%». Le jour après, miracle, le taux de participation fait un bond de sauteur à la perche et franchit la barre des 80%.
La «communauté internationale» et l’ONUCI valident, adoubent leur champion, le portent sur les fonts baptismaux de l’innommable et le couronnent nuitamment dans son quartier général de campagne, sous l’œil attendri des ambassadeurs de France et des USA. Guillaume Soro change de camp avec armes – c’est le cas de le dire – et bagages, sans tirer le moindre cri d’indignation, allant ainsi récupérer une rançon dont vous devinerez aisément la contrepartie.
Le plus naïf des observateurs aura compris le rôle qu’il jouait dans l’équipe de Laurent Gbagbo : veiller justement au non-désarmement de la rébellion, car elle pourrait resservir."
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