Rompant un long silence médiatique devant la farce médiatique d'une investiture bananière, toute honte bue, le JT de 9 h 00 de France-culture verse à fond dans la propagande françafricaine, assénant sans sourciller que "les choses ont changé" en Côte d'Ivoire. Ça c'est sûr ! On est entré effectivement dans une lourde dictature (cf. ce blog plus haut et les blogs en lien) ! Mais France-culture... dit l'inverse !!! Preuve à l'appui : la collaboration bananière bat son plein... Et on se prépare plus que jamais à faire porter à Gbagbo tous les crimes de l'univers françafricain (voire au-delà)...
En attendant, lu sur RésistanCIsraël :
"À quelques heures du simulsacre !"
"[...] Le président Gbagbo a été transféré en dehors de Korhogo pour éviter les tentatives de le libérer; on fait venir des foules de burkinabè pour acclamer Ouattara 1er, Ado-la France, dit ADOLF, en référence à l'autre, de sinistre mémoire pour les Occidentaux. Les deux Adolf ont ceci en commun, qu'ils ont précipité, hier l'Occident, aujourd’hui la Côte d'Ivoire et toute l'Afrique, dans le chaos et la ruine pour de nombreuses années; c'est pour cela que la situation est critique.
Avec l'installation du “préfet” de Côte d'ivoire, son installation par la force, au prix du sang et des larmes de milliers d’innocents, les puissances de l'axe "démocratique et républicain" Sarkozy-Obama mettent en place une dictature où les droits élémentaires sont bafoués, où les Ivoiriens -et les Africains à leur suite- ne sont que des travailleurs ”bon marché”, réquisitionnés pour faire sortir de leur pays toutes ces richesses dont l'Occident exsangue pourra continuer à se gaver sans modifier son train de vie : celui qui consiste à maintenir dans la pauvreté un nombre croissant de Français et d’Américains, tandis que les nantis se partagent des parts toujours plus grosses du gâteau !
Ce qui arrive à la Côte d'Ivoire aujourd'hui est la répétition générale du sort de tous les pays dits du tiers-monde sur lesquels l'occident à jeté son dévolu ! Et pour beaucoup d'Africains, accepter aujourd'hui passivement cette inféodation de la Côte d'Ivoire, c'est accepter toutes les mises à genoux à venir, par de vraies fausses élections; c'est l'assurance d'avoir des pouvoirs corrompus entièrement aux ordres de l'étranger; c'est accepter que toutes les richesses soient pillées et qu'aucun mieux être ne soit donné en échange si ce n'est des cacahuètes, un peu de scolarité, de santé, des plans d'urgence, bref, faire semblant pour les occidentaux d'être généreux et plein de bons plans pour aider les africains à devenir soi-disant autonomes. Avec le président Gbagbo cela en prenait le chemin, mais justement la France, qui n'a pas de pétrole mais des idées, aime les idées au point d'en revendiquer le monopole : le sol ivoirien, le sous-sol et les fonds marins regorgent de richesses, et le président Gbagbo et les ivoiriens fourmillaient d'idées, de projets; mais voilà ils pensaient si bien pouvoir se passer de la France et de l'Amérique qu’ils l’ont dit trop fort ! Et cela est intolérable pour la mentalité occidentale pourrie qui est la nôtre! Le partage, un mot qui est dans toutes les bouches, n'est en fait qu'un synonyme de pillage, pillage éhonté, sans états d'âme, refus des responsabilités, refus d'assumer tout simplement son humanité pour préférer la bestialité sous toutes ses formes , et dans ce domaine l'histoire nous a appris que "plus jamais ça" voulait dire, "attendons quelques années et remettons cela à la puissance x ! " Plus c'est gros, mieux ça passe ! C'est ce que nous devrions nous apprêter à vivre demain : l'Installation en grande pompe d'un petit dictateur qui n'est rien sans son mentor, et qui va mettre aux arrêts tout un peuple après l'avoir humilié, décapité en la personne de son souverain légitime, broyé, ensanglanté, et qui aujourd'hui ose parler de pardon, de réconciliation, de coopération ! De qui se moque-t-on?
[...] Rejeter [sur le “dictateur” Gbagbo] tous les crimes dont la France, la Licorne et les ouattaristes sont comptables depuis des années, et singulièrement depuis ces 40 derniers jours que Gbagbo est tombé!
Gbagbo, humilié, abaissé au nom d'une foi qui permet d'encaisser tous les coups sans riposter, de croire que l'ennemi est un ami en devenir, que la prière et la non intervention face à la menace vont transformer l'ennemi ! Oui la faute de Gbagbo a été de croire en l'homme, en sa bonté première; de croire aux paroles données, surtout à des occidentaux qui ont semble-t-il la même foi, les mêmes valeurs! [...]"
Shlomit Abel - lire l'article en entier sur RésistanCIsraël
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire