Guerre tous-azimuts contre Gbagbo : Révélations sur les techniques de diabolisation du camp Ado
In Le Nouveau Courrier N°224 du 10 Mars 2011 Gilles Naismon
C’est une personnalité de l’Afrique centrale, approchée par des lieutenants du numéro un du Rdr, qui lève le lièvre sur les méthodes obscures du camp Ouattara pour nuire au régime du chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo.
Nous préférons taire pour le moment son identité, mais c’est une personnalité bien connue dans l’establishment politico-médiatique dans l’Hexagone. Ce ressortissant de l’Afrique centrale a été approché par l’ex-ministre des Infrastructures économique, Patrick Achi, et un certain John Kwabena pour aider leur camp (Alassane Ouattara en tête) à échafauder des plans obscurs pour éclabousser le régime du président Laurent Gbagbo. Il s’agit pour cette personnalité approchée (voir fac-similé) de donner un coup de main au camp Ouattara, qui en a besoin, afin de venir à bout politiquement et diplomatiquement du président Laurent Gbagbo. Elle est particulièrement sollicitée dans une opération dénommée «Opération Banion» qui consiste à tendre un traquenard aux Forces loyales aux Institutions de la République. «La nouvelle stratégie qu’ils ont baptisée «Opération Banion» consiste à «payer des femmes, des gamins d’Abobo, Adjamé, Yopougon, Koumassi, des quartiers pauvres d’Abidjan pour provoquer les Forces de l’ordre et les pousser à la bavure», révèle cette personnalité, qui précise qu’en réalité, c’est de la chair à canon au service de leur cause. «Ils continuent à me décrire leur stratégie et je suis atterré par leur machiavélisme et leur mépris de la vie humaine, de leur propre peuple. Patrick Achi va même plus loin et avoue : «On ne gagne pas sans casser des œufs. Avec nos relais amis au sein de la communauté internationale, on sortira Gbagbo comme un criminel et l’Onuci sera bien obligée d’intervenir (…) On montera un dossier contre lui à la Cour pénale internationale et il deviendra l’ennemi public numéro un de l’Occident», poursuit l’interlocuteur de l’ex-ministre Patrick Achi et John Kwabena. Mais il ne s’arrêtera pas à la simple dénonciation des proches de Ouattara. Il indique qu’il a «rompu tout contact avec ces individus après cette rencontre». Il va plus loin [...]. Lire la suite...
Pauvre Union Africaine,pauvre CEDEAO !! C'est vraiment pas très reluisant pour l'Afrique,tout cela !!!
RépondreSupprimerLe plupart sont pieds et poings liés, les francophones en tout cas, qui ont été installés par Paris soit par coups d'Etat, soit par élections truquées.
RépondreSupprimerSi les autres n'ont pas le courage de suivre la vérité (comme Aziz Pahad l'a indiqué : "Il est vital pour l'Afrique de ne pas succomber à des projets anti-démocratiques venant de l’extérieur du continent"), l'Afrique entière risque d'en reprendre pour un siècle !