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Tant que les lions n'auront pas d'historiens, les histoires de chasse tourneront à la gloire du chasseur - Le mensonge se lève très tôt mais la vérité finit par le rattraper - Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage

lundi 28 mars 2011

Quel débouché pour les monstrueux mensonges "internationaux" dénonçant les victimes et couvrant les bourreaux ?

« "RESOLUTION SARKOZY" CONTRE LA COTE D’IVOIRE
UN POKER A HAUT RISQUE DE GENOCIDE ONUSIEN »

Lu sur San Finna, Hebdomadaire burkinabè N°609 du 28 Mars au 03 Avril 2011 :

"Quand on pense aux conséquences douloureuses de la Résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la Libye, on se rend compte, après coup, qu’elle était le fruit d’une arnaque. On s’est efforcé de ramollir les hésitations en la rendant la plus vaporeuse possible en jurant la main sur le cœur, que son souci ici était d’empêcher le massacre des populations civiles de Bengazi par le diabolique Kadhafi. En jouant bien sur les « cordes sensibles » de certains leaders africains comme Jacob Zuma, Ali Bongo, Goodluck Jonathan, on a même obtenu cette perfidie de frères africains votant pour éliminer (au prix de pertes en vies humaines, de destructions infrastructurelles et de dégâts collatéraux lourds) un autre frère africain alors que Chinois, Russes, Brésiliens, Indiens et Allemands, pour le moins s’abstenaient, sentant le coup fourré. Ils n’ont pas eu tort. Une semaine après, les vraies motivations de cette résolution remontent en surface et l’insurrection apparaît de plus en plus comme un prétexte et non comme une dynamique populaire s’originant de la révolte spontanée d’un peuple pour se libérer par son seul courage, de la férule d’un dictateur.


Nicolas Sarkozy veut se donner toutes les chances. C’est pour cela qu’il enfourche le cheval de la cohérence de la politique d’ingérence aux fins humanitaires et démocratiques et qu’il veut déposer au Conseil de sécurité, un projet de Résolution type 1973 sur la Côte d’Ivoire.

Le malin se dit qu’il faut prendre appui sur ce qu’il croit être le bon effet libyen et régler son compte, dans la foulée, à Laurent Gbagbo. Mais attention ! Si la Libye est un morceau difficile à cause des pétrodollars de Kadhafi, de son armement, la Côte d’Ivoire n’est pas non plus un maillon faible. Ce pays n’est pas dépourvu d’atouts, de capacités de résistance. Il a, plus que la Libye, un peuple aguerri, conscientisé et qui a déjà montré plusieurs fois qu’il est prêt au sacrifice suprême pour défendre son pays. Après tout, c’est depuis 2000 qu’il lutte contre ce complot international qui veut lui imposer d’autres volontés que la sienne.

En plus, on ne le dira jamais assez, avec Laurent Gbagbo, il y a eu pour la Côte d’Ivoire, la conquête des libertés publiques et démocratiques, un pluralisme de presse quasiment sans pareil et marqué par la dépénalisation des délits de presse, des instruments électoraux introuvables même dans les démocraties de référence. Sans compter cette offre permanente de Laurent Gbagbo de recourir aux voies de droit et au dialogue pour résoudre la crise postélectorale, s’offrant même de quitter le pouvoir si un recomptage des voix lui était défavorable !

La conséquence, c’est qu’en voulant pousser l’ONUCI à entrer en guerre ouverte contre le régime légal, on risque de déboucher non seulement sur une injustice mais aussi sur une hécatombe historiques parce que les Patriotes, comme ils l’ont fait vis-à-vis des troupes françaises, n’auront pas peur d’affronter l’ONUCI les mains nues. [...]"

Lire l'article en entier sur San Finna.

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