Des faits qui semblent échapper aux "Ong humanitaires" embarquées :
"ABIDJAN – Plusieurs fonctionnaires en poste dans les zones centre, nord et ouest (CNO) sous contrôle des rebelles des Forces Nouvelles ont rejoint le sud (zone gouvernementale), a appris Directscoop d’une source proche de la Fonction Publique.
Ces personnes ont dû abandonner leurs postes pour préserver leurs vies menacées en raison de leurs appartenances ethniques, religieuses ou politiques. Soupçonnés d’être pro-Gbagbo, elles ont fait l’objet depuis la présidentielle de novembre 2008 de menaces ou d’exactions (lynchages, viols, agressions physiques). « L’administration ne fonctionne quasiment plus au nord. Seul le personnel médical réduit aux autochtones assure un service minimum », confie un responsable de la Fonction Publique.
Plus de 24 000 ivoiriens, fuyant les exactions des rebelles à l’ouest, se sont réfugiés au Liberia. A Mahapleu, village du Directeur Général de la Douane, la rébellion des forces nouvelles a arrêté 8 personnes dont le chef de village qu’elle devait exécuter vendredi. Au centre, plusieurs partisans du Président Gbagbo font l’objet de répressions suite à des dénonciations de militants RHDP (Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix), proche de Ouattara.
Depuis septembre 2002, la rébellion des Forces Nouvelles qui soutient Alassane Dramane Ouattara, a commis des violences extrêmes sur les populations. Un rapport d’Amnesty International rendu public en 2003 fait état de l’assassinat d’une soixantaine de gendarmes à Bouaké en octobre 2002. Même les étrangers vivant dans les régions contrôlées par la rébellion ont fait l’objet de représailles et ont dû les quitter pour le sud du pays.
Le Conseil constitutionnel ivoirien, plus haute juridiction ivoirienne chargée de donner les résultats définitifs de l’élection présidentielle a proclamé Laurent Gbagbo, élu (51, 45%) contre son adversaire Alassane Ouattara (48%). Le chef de la mission de l’Onu en Côte d’Ivoire, Choï en violation de son mandat, a lui aussi déclaré sur les médias français, Alassane Ouattara, élu. L’Angola a demandé qu’il soit « sanctionné ».
Maître Ceccaldi, célèbre avocat international du barreau de Paris, envisage poursuivre Choï devant la CIJ (Cour Internationale de Justice) et le Tribunal administratif de l’ONU. Des organisations de femmes ivoiriennes ont déjà faire part de leur intention de porter plainte auprès de la CPI (Cour Pénal International) contre le sud-coréen, qui est à l’origine des violences post-électorales en Côte d’Ivoire."
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