"Nous avons des résultats chiffrés, dupliqués en plusieurs exemplaires depuis les bureaux de vote juqu'aux commissions régionales, jusqu'à la commission centrale électorale indépendante ivoirienne". Le propos est tenu par le représentant de Ouattara, Vitrice Yekpe, qui ruine ainsi un des arguments essentiels à partir desquels le camp Ouattara refuse qu'on recompte : contrairement à cet argumentaire, chaque camp a bien tous les PV, et en plusieurs exemplaires. Mais qu'est-ce qu'on attend donc pour faire les vérifications qui s'imposent ? Ou n'a-t-on là qu'un prétexte pour imposer l'option que semble préférer la "communauté internationale" ouattariste : la guerre !
Compter prendra du temps, car après avoir vérifié la validité formelle du bulletin de vote, il faudra se demander si le vote a bien été libre dans ce bureau de vote, dont il faudra retrouver les témoins (scrutateurs, représentants des candidats, observateurs étrangers, etc...). Une telle enquête pour, disons 25% des bureaux de vote litigieux, soit 5000 PVs, prendra plusieurs mois, ce que Ouattara ne peut pas attendre car il a sans doute des comptes a rendre a ses sponsors !
RépondreSupprimerQuand bien même ce serait long, ce n'est pas une raison pour qu'un camp refuse le faire.
RépondreSupprimerCela dit, ça pourrait être bien moins long qu'il ne semble, sachant que le comité international qui serait chargé de recompter n'ayant pas à s’embarrasser des pressions qui ont bloqué la Cei, pourrait constater assez rapidement la réalité des PV du nord : il n'y en pas pour longtemps à classer des PV mentionnant plus de votants que d'inscrit ! Si la Cei tournait en rond inutilement face à cela, le recomptage électronique a pu arriver à un résultat en quelques heures. Un groupe d'observateurs reprenant les PV rejetés électroniquement (ceux qui semblent les plus longs à traiter) n'aurait pas besoin de beaucoup de temps pour faire les mêmes constats...
Ne revoir que les PVs rejetés par le comptage électronique ne suffit pas ! Quid des PVs ou LMP a 0 voix avec un nombre de votants < nombre d'inscrits ? Ces PVs n'ont pas été rejetés électroniquement que je sache, et sont pourtant frauduleux. Que dire des PV apparemment valides tandis que les populations ont été menacées ? On ne pourra pas se passer d'une enquête qui, je viens de le lire, aurait été demandée par Laurent Gbagbo.
RépondreSupprimerIl me semblait que c'est notamment le décalage inscrit/votants, avec plus de votants que d’inscrits, qui avait entraîné le rejet informatique. Cela dit certainement qu'au bout du compte il faut une enquête et revoir tous les PV, on est d'accord : le fait que la Cei n'ait trouvé aucun résultat est indicatif de la nature troublante de la chose, d'autant plus que les médias ne cessent de nous asséner "les résultats" (inexistants en fait) de la Cei, qui sont en fait les chiffres arbitraires du Golf à France24 (qui donnent invariablement 10% de plus de votants que ce qu'a proclamé la "communauté internationale" au lendemain du 2e tour).
RépondreSupprimerQuant à savoir ce qui fut frauduleux ou pas, l'instance suprême du pays, le conseil constitutionnel, est sans doute plus habilitée à le dire que quiconque. Or le cc a l'humilité de se rallier à la proposition d'enquête dont il serait le 1er à devoir se passer : on n'a pas meilleure attestation de sa bonne foi et de sa conscience d'avoir fait un travail sérieux.
chers frères ivoiriens,compter les bulletins ou analyser les pv est plus raisonnable que compter des morts ou les analyser pour trouver le tueur avant de le traduire devant le tpi.alors cher ado,cher woudi de mama,si on aime réelement les ivoiriens,on doit nécessairement recompter.sans cela les plus indigènes des africains de la cedeao vont vous aider à detruire votre belle cote d'ivoire que vous (ado&woudi) ne pourrez pas reconstruire avant votre passage certain à trepa.reffléchissez deux fois,les ivoiriens et le monde entier vous regarde,que dieu garde la cote d'ivoire.
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