C’est « Amnesty international, qu’on ne peut suspecter d’excessive sympathie envers le camp gouvernemental, [qui] décrit ainsi le massacre des gendarmes de Bouaké et de leurs familles, selon des témoignages recoupés [, rappelle Michel Galy.]
« Pas d’images de ces violences extrêmes, un peu à l’instar de Kigali : bien que les situations soient très différentes, la médiatisation saisit parfois, a posteriori, l’inverse du réel…
« En revanche, l’opinion publique internationale se souvient de l’épisode télévisuel montrant, aux accords de Linas Marcoussis, le « leader des Forces nouvelles », Guillaume Soro, ex-activiste étudiant pressenti par le gouvernement français, en 2002, comme… « ministre de la Défense » à Abidjan ! Quelle scène alors retenir pour symboliser une rébellion pour laquelle les médias occidentaux ont longtemps eu les yeux de Chimène, ces « rebelles qui sourient », défenseurs des opprimés ?
« L’analyse d’une telle rébellion semble d’autant plus une mission impossible que les observateurs sont le plus souvent des acteurs impliqués, ne serait-ce qu’à cause des liens étroits qu’entretiennent historiquement les pays concernés – au-delà des affinités en réseaux politiques ou intellectuels, où se sont constituées des élites transnationales franco-africaines. […] »
Suite et article en entier ici.
À méditer à l'heure où, via la presse internationale, l'Onuci annonce régulièrement qu'elle va trouver des charniers ! Et où des escapades parisiennes aériennes de Ouattara depuis le Golf Hôtel s'accompagnent de rumeurs sur sa santé, voire sur sa mort ! La vigilance reste de mise...
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