"Un sénateur américain exige la reprise
des élections en Côte d’Ivoire
TWN-WASHINGTON D.C. 31/03/2011 – Au milieu de combats postélectoraux qui risquent de se transformer en guerre civile en Côte d'Ivoire, le sénateur américain Jim Inhofe (R -Okla), un membre du Comité des Services armés du Sénat (SASC) et membre du Comité des Relations étrangères (BRFA du Sénat), a appelé hier la Secrétaire d'État Hillary Clinton à “adopter une nouvelle position qui exige de nouvelles élections pour ramener la paix en Côte d'Ivoire”.
Inhofe, qui a beaucoup voyagé sur le continent africain au cours des quinze dernières années, y compris ses neuf voyages en Côte d'Ivoire, a écrit pour la deuxième fois à Clinton concernant cette question. Dans sa lettre à Clinton, Inhofe souligne qu’il est “conscient” que sa “position est différente de celle de l'Administration Obama qui a reconnu Alassane Ouattara comme le vainqueur des élections présidentielles”. Mais il demande que cette position du Président Américain “soit modifiée à la lumière des preuves palpables qui existent” et qu’il a “fournies pour qu’il appelle à de nouvelles élections”. Pour lui, “un tel changement ne serait pas considéré comme incompatible, mais comme une réévaluation sage à la lumière de nouveaux éléments de preuve présents”. Inhofe estime que “cela est dans la droite ligne du bon sens américain qui accorde une attention particulière au principe selon lequel la démocratie fonctionne mieux lorsqu'elle fonctionne pour tous et pas pour certains”. Le sénateur Républicain se dit convaincu que c’est “seulement grâce à une nouvelle élection que le peuple de Côte d'Ivoire mettra fin aux nombreuses effusions de sang”. Il est mieux selon lui “d’arrêter une autre guerre civile afin d’assurer plutôt des élections libres et équitables.”
Jack SARKORRACHI"
Source : TWNews
Cf. Info Senate
& Foreign Policy
Cela après que, passant outre à toute conscience...
... "L’Onu et la France sont officiellement entrées en guerre en Côte d’Ivoire. Lundi, leurs avions de combats ont permis aux rebelles de prendre les villes de Duékoué, Daloa et Bondoukou. Il n’y a pas une autre manière aussi évidente de déclarer la guerre à un pays que celle de l’Onu et de la France, lundi dernier à l’intérieur du pays. Plus précisément à Duékoué, Daloa et Bondoukou. Ce jour-là, en effet, l’armée onusienne présente en Côte d’Ivoire et Licorne ont attaqué ces villes sus-citées en sortant leurs hélicoptères de guerre. En agissant à visage découvert aux côtés de la rébellion, ces deux forces témoignent, sans ambages et sans janotisme, de leurs volontés manifestes d’en découdre avec la Côte d’Ivoire et partant, avec l’armée ivoirienne. L’Organisation des Nations unies, qui fait fi de son objectif, restaurer la paix, et Nicolas Sarkozy ont décidé de passer à l’offensive à outrance sur différents fronts. Pour, prétendent-ils, éjecter du pouvoir le président Laurent Gbagbo, l’unique choix du souverain peuple ivoirien. Ban Ki- moon, le tristement tout-puissant Secrétaire général de l’Onu et son complice Sarkozy, las de voir les Ivoiriennes et les Ivoiriens faire bloc autour du président Gbagbo, sont passés ainsi à l’offensive via leurs forces en présence en Côte d’Ivoire. Ces deux béotiens d’un autre âge n’ont même pas voulu attendre que le mandat (?), qu’ils ont suscité par l’entremise de Goodluck Ebele Jonathan (président en exercice de la Cedeao), soit adopté. [...]
Véronique Adjoumany"
Source : Le Temps
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