(Voir aussi :"Inexpiable")
Les lecteurs de ce blog savent que je n'emploie pas un tel mot à la légère. Hélas, les "oeuvres" de rebelles de Ouattara telles que décrites par la presse, et depuis peu aussi par la presse française, s'en rapprochent dangereusement.
Ainsi, à propos de la mise en oeuvre, toujours en cours, du massacre de Duékoué, Le Monde du 07.04.11, parlant de "tri entre les hommes et les femmes", affirme :
"Si les informations restent encore parcellaires et les interlocuteurs très prudents dans les informations qu'ils distillent, en raison de l'extrême tension qui règne encore dans cette région de la Côte d'Ivoire sujette aux conflits inter-ethniques, toutes les sources s'accordent sur le fait que la plupart des victimes sont de sexe masculin. Des hommes et des garçons, parfois âgés de trois à cinq ans. Ce qui confirmerait le récit de survivants qui racontent comment les bourreaux ont fait un tri, séparant les hommes des femmes. Certaines victimes ont été tuées par balle, d'autres à la machette, frappées ou brûlées vives. La majorité appartiendrait à l'ethnie Guéré, mais pas toutes." Cit. Le Monde. Cf. ici.
De même, signalant que "les rebelles de Ouattara seraient en train de poser des mines anti-personnes autour de la Mission Catholique de Duékoué [...] devenue un camp de réfugiés de milliers de personnes qui ont fui les massacres depuis le début de la crise",
Infodabijan.net précise :
"Par ailleurs, ces mêmes rebelles seraient sur le point d’aller dans les brousses, accompagnés de chiens, pour retrouver toutes les personnes qui avaient fui les atrocités commises sur leurs parents, proches et connaissances !
Lorsque ces criminels arrivent dans les villages et qu’ils disent qu’ils vont « semer du maïs », cela veut dire que tout sera brûlé, incendié.
Les personnes les plus recherchées pour le moment sont les hommes âgés de huit (8) ans et plus. C’est ce qu’ils ont fait à PINHOU, village situé entre Duékoué et Guiglo. Aujourd’hui, c’est le village de Bahé, voisin de Pinhou, qui est visé !"
(Source: villageois de Bahé refugiés a Duékoué)
Le degré de gravité est extrême, les rebelles de Ouattara (nonobstant ses inutiles péroraisons télévisées, par lesquelles il cherche à se dédouaner) en étant à des exterminations systématiques en fonction de l’appartenance religieuse ou ethnique.
Cela expliquerait pourquoi l'Onu, en besoin de dédouanenment elle aussi, a dénoncé ce massacre de plus de 800 personnes (tout en en masquant d'autres, comme à Anokoua-Kouté) en l'attribuant explicitement aux rebelles de Ouattara.
Tentative de dédouanement sachant - ce n'est plus un secret depuis l'entrée directe en belligérance - que l'Onu et Paris ont aidé directement et de plusieurs façons les rebelles : appui par héliportage, formation, frappes aériennes des Fds, destruction des moyens militaires par lesquels les Fds défendaient les populations - tout en étant ignominieusement accusées de les agresser par Paris et ses "médias internationaux".
On comprend dès lors aussi que, tels des rats qui quittent le navire en train de sombrer, plusieurs politiques et médias "internationaux" français aient commencé discrètement à retourner leur veste...
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