Lors de son intervention télévisée du 8/04/11, "M. Ouattara a justifié les bombardements effectués par «les forces impartiales» par la nécessité d’ «agir urgemment, pour protéger les civils en raison des tueries et des massacres à grande échelle». Estimant que «l’intérieur du pays a été pacifié et les populations y vivent en toute sécurité et en parfaite harmonie», le «président reconnu par la communauté internationale» a invité ses forces «à s’abstenir de tout crime, de toute violence contre les populations ou de tout acte de pillages»." (DirectScoop.net)
Telle est le masque de l’agneau derrière lequel se cache une tout autre réalité, la réalité de civils tués par les bombardements "justifiés" et "impartiaux" (il ose de tels mots !) et de ce qu'il en est de sa "pacification" et "parfaite harmonie" : les crimes de guerre qu'il fomente en faisant mine de s'y opposer ! Et en en rajoutant avec sa louange des bombardements qui "protègeraient" les civils (sic) dont lui et ses troupes sont les seuls massacreurs (à très grande échelle).
"La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) est extrêmement préoccupée par la situation qui prévaut actuellement en Côte d’ivoire.
Elle condamne, dans cette déclaration datée du 2 avril 2011, les graves exactions commises contre la population civile par les parties en conflit dans le cadre de l’offensive lancée par les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire pro Ouattara pour prendre le contrôle du pays, notamment la capitale économique Abidjan. «La FIDH confirme l’existence de massacres dans la ville de Duékoué, à l’ouest du pays, où depuis le second tour de l’élection présidentielle plus de 800 personnes ont été exécutées. Des témoignages confirment des exécutions ciblées d’individus notamment d’éthnie Guéré le 29 mars 2011 dans le quartier « Carrefour ».
A Guiglo, plusieurs dizaines de personnes auraient trouvé la mort du fait de miliciens et de mercenaires libériens en fuite vers la frontière du Libéria.
A Daloa, à Issia, à Bondoukou et dans les communes d’Abidjan, de graves violations des droits de l’Homme sont commises par des éléments des forces armées pro-Ouattara: la population est victime d’exécutions sommaires, de tueries et d’actes de pillage. Est-cela l’Etat de droit que Alassane et la France veulent imposer à la population ivoirienne?
Malgré cette image d’un homme de paix et fervent démocratique que la France et ses médias veulent présenter de cet homme, il demeure aux yeux d’une grande majorité population ivoirienne le pion de la France qui veut s’imposer par les armes à travers une rébellion terroriste. C’est un chef rebelle, un chef de guerre."
(Source : Cpt Kombo / via Abidjandirect.net)
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