Par Bernard DESGAGNÉ
Chronique de Bernard Desgagné
mardi 26 avril 2011
mardi 26 avril 2011
« L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit. » — Gandhi
Le calvaire que le grand capital assoiffé de pétrole et de profits fait vivre au peuple ivoirien est une immense injustice qui est d’autant plus intolérable qu’elle se produit dans l’indifférence d’une grande partie de mes compatriotes québécois. Depuis bientôt cinq mois, malgré toute ma bonne volonté et mes efforts personnels pour sensibiliser en particulier la classe politique et les médias, j’observe impuissant les Ivoiriens, admirables résistants, se battre seuls contre l’argent des maitres du monde et les fusils de leurs valets. Je pleure et je me réveille la nuit en les entendant gémir, appeler à l’aide.
Une multitude de blogues, de pages Facebook, de canaux Twitter et de sites Web ivoiriens et africains sont parcourus de cris d’indignation et de hurlements de douleur qu’efface sans peine le vacarme assourdissant de la machine de guerre occidentale. À peine audibles, les lamentations des victimes de Duékoué, de Gagnoa, de San Pedro, d’Abidjan et du reste de la Côte d’Ivoire se perdent dans les abysses cybernétiques, tandis que les vampires qui boivent goulument le sang des Africains perpètrent tranquillement leurs crimes sous un déluge de média-mensonges. Avez-vous remarqué le silence de Radio-Canada [que l'on peut remplacer sans inconvénient par Radio-Paris et médias français / occidentaux en général] depuis que l’affaire est prétendument réglée ? Avez-vous remarqué comme cette bande de journalistes à gages se tient coite depuis l’enlèvement de Laurent Gbagbo par les Français, qui l’ont remis à de sombres brutes pour qu’il soit humilié et séquestré avec sa femme, Simone ?
Pourtant, les rebelles poursuivent leurs massacres, jouissent de l’impunité et se tuent même entre eux, ce qui est très embarrassant pour Radio-Canada, qui nous présentait Alassane Ouattara comme le grand démocrate désigné comme vainqueur par la « communauté internationale ». Les élections fédérales tombant à point nommé, Radio-Canada a donc changé de sujet. Elle se désintéresse du conflit au moment où il vient de faire des milliers de morts. Quel contraste avec ce qui s’est passé entre décembre et mars ! Radio-Canada nous avait alors habitués aux quelques centaines de morts des statistiques plus ou moins fictives de l’ONU pour accabler Laurent Gbabo de tous les maux.
Dans la première photo ci-dessus, des civils sont utilisés
comme bouclier humain par les rebelles de Ouattara.
Dans la seconde, l’un des civils servant de bouclier
est tué lors d’un échange de tirs.
Le chaos et la terreur engendrés par l’ONU et la France, qui disaient vouloir protéger les civils, règnent partout sur le territoire ivoirien. Il y aurait deux-millions de déplacés. Les gens se terrent dans les plantations ou dans leur maison, en ville. Ils manquent de nourriture. Les voyous drogués et sans âme recrutés par Ouattara tuent, pillent, violent et saccagent. Les cadavres jonchent les rues. L’ONUCI, force des Nations Unies en Côte d’Ivoire, tire avec ses canons sur les civils de la vaste commune de Yopougon, en plein coeur d’Abidjan. Les jeunes hommes sans arme sont systématiquement « arrêtés », sous prétexte que ce sont des miliciens. S’ils résistent, ils sont tués. Les casques bleus restent sagement dans leur caserne, à Duékoué, pendant qu’à trois kilomètres de leur camp, des dozos sanguinaires massacrent plus de huit-cents civils innocents en deux jours, dans les cris d’horreur. Mais, soudainement, Radio-Canada a des choses plus importantes à nous dire que de nous parler de la tragédie provoquée par la soi-disant « communauté internationale », tout comme Radio-Canada occulte constamment le rôle machiavélique de la soi-disant « communauté internationale » dans le drame haïtien.
Je veux aujourd’hui que mes compatriotes québécois prennent conscience d’un scandale abominable et de la nature diabolique de ceux qui en sont la cause. Pétrole de l’ile d’Anticosti ou pétrole du golfe de Guinée, gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent ou cacao ivoirien : même avidité et même mépris pour l’humanité. Je n’aurai de repos que lorsque les Québécois descendront dans la rue avec l’Afrique et les autres peuples meurtris pour réclamer la justice. Je n’aurai de repos que lorsque chaque peuple s’apercevra qu’il n’est pas seul et cessera de croire ce que les menteurs au service de la ploutocratie racontent à propos des autres peuples. Ivoiriens, Haïtiens, Serbes, Congolais, Afghans, Irakiens, Palestiens, Cubains, Français, Étasuniens et Québécois doivent cesser de se voir les uns les autres à travers le filtre des grands médias et doivent se parler directement. Quand la maison du voisin brule, on peut bien faire semblant que le problème ne nous concerne pas, mais un jour viendra peut-être où ce sera la nôtre qui sera en feu. Il n’y a d’avenir pour l’humanité que dans la solidarité.
De la naïveté à la complicité
Si la désinformation est responsable de l’apathie du citoyen lambda, comment se fait-il tout de même que les plus politisés d’entre nous se laissent endormir de la sorte ? Les fabrications mensongères qu’on essaie de nous implanter dans le cerveau sont d’une grossièreté qui saute aux yeux. Et nous nous sommes fait faire le coup des dizaines de fois avant, à chaque guerre ou opération impériale de supposé « maintien de la paix ». Comment pouvons-nous être dupes des mêmes mensonges ? Comment pouvons-nous croire que la propagande se conjugue uniquement au passé, dans les manuels d’histoire ? Comment nous, les Québécois, pouvons-nous nous imaginer qu’il n’y a de désinformation que lorsque nous en sommes les victimes ? Nous dénonçons le Quebec bashing ou la dissimulation des reculs du français, mais en même temps, nous croyons sans discernement ce que les médias nous racontent au sujet des guerres impériales.
À entendre parler beaucoup de gens supposément intelligents, Obama, Sarkozy, Harper et leurs pions menteurs onusiens, qui tiennent la « communauté internationale » en laisse, éprouveraient soudainement une grande passion pour la démocratie en Afrique. Du Gabon à la Tunisie en passant par le Rwanda, ils entretiennent depuis belle lurette des relations tout à fait cordiales avec des dictateurs qui tantôt « s’accrochent au pouvoir » depuis des décennies, tantôt commettent des massacres à grande échelle. On sait bien pourquoi de telles amitiés sont cultivées : les ressources naturelles et les profits. Pour quelle autre raison a-t-on déjà fait la guerre ? Nommez-moi un seul cas où des troupes occidentales ont défendu des principes moraux par grandeur d’âme. Un seul cas où nos soldats se sont battus pour la justice et la paix. Un seul cas où l’on n’a pas menti systématiquement au peuple qui fournit la chair à canon pour justifier la guerre. Il n’y en a aucun. Qu’à cela ne tienne, partout autour de moi, des Québécois sont disposés à croire qu’en Côte d’Ivoire, la machine à larguer des bombes s’est mutée en douce fée venue apporter la démocratie d’un coup de canon à étoiles.
[...]
La réalité masquée par les médias occidentaux en Côte d’Ivoire
Les raisonnements tenus par les médias occidentaux, au sujet de la crise actuelle en Côte d’Ivoire, tiennent purement et simplement du délire mythomane. Les journalistes aux ordres font gober des balivernes à leur public en répétant de fallacieux mantras, en accréditant les propos des terroristes et des assassins, en véhiculant les mensonges des humanitaires à gages et en reléguant au second plan certaines vérités fondamentales.
Dès le début de la crise postélectorale, Laurent Gbagbo a demandé simplement qu’un comité international recompte les voix pour régler le contentieux, qui s’apparente à beaucoup de situations rencontrées dans d’autres pays, y compris aux États-Unis à l’élection présidentielle de 2000. Alassane Ouattara a rétorqué qu’il ne fallait pas recompter les voix, que Laurent Gbagbo devait partir et que, s’il refusait de s’en aller, il fallait l’extirper militairement de son fauteuil. Donc, celui que Sarkozy appelle un dictateur a demandé une médiation impartiale, tandis que celui qui serait le vrai démocrate, « reconnu par la communauté internationale », a répondu qu’il fallait faire la guerre civile, sachant très bien que l’extirpation ne se réaliserait qu’au prix d’un grand nombre de vies humaines et ne pourrait pas être une opération « chirurgicale ».
Les appels à la guerre de Ouattara n’ont rien d’étonnant lorsqu’on sait que lui et ses parrains français à la solde du grand capital ont entrepris de déloger Gbagbo par la force dès septembre 2002, dans une tentative de coup d’État qui a été suivie de la guerre civile sanglante dont nous venons de voir le dernier épisode tragique et dont le bilan s’élève aujourd’hui probablement à près de vingt-mille morts et des dizaines de milliers de blessés. Les rebelles qui ont attaqué la Côte d’Ivoire et commencé la guerre civile ont toujours agi pour le compte d’Alassane Ouattara et se sont comportés de manière sanguinaire, capturant des policiers chez eux, les torturant et les exécutant sur la place publique, tantôt par balle, tantôt en les transformant en torches humaines, tantôt par d’autres procédés.
[...]
À partir de la fin mars 2011, les hélicoptères de combat français et ceux de l’ONU, qui convoyaient déjà les rebelles depuis plusieurs mois, se sont mis à leur fournir un véritable appui aérien tactique. Alors que les rebelles intensifiaient leurs massacres de civils, les Français et l’ONU se sont mis à pilonner « les armes lourdes » de Laurent Gbagbo et la résidence du chef de l’État, à Abidjan. Les bombardements ont duré plusieurs jours, empêchant les Abidjanais de fermer l’oeil la nuit et faisant de nombreuses victimes civiles. [...] Sans ces frappes aériennes et la protection des blindés onusiens et français, jamais les rebelles, véritable bande de voyous désorganisés et disparates, ne seraient venus à bout de l’armée ivoirienne. Ils n’étaient capables que d’une chose : semer partout la terreur. [...]
Lire l'article en entier sur le blog de Bernard Desgagné...
Le calvaire que le grand capital assoiffé de pétrole et de profits fait vivre au peuple ivoirien est une immense injustice qui est d’autant plus intolérable qu’elle se produit dans l’indifférence d’une grande partie de mes compatriotes québécois. Depuis bientôt cinq mois, malgré toute ma bonne volonté et mes efforts personnels pour sensibiliser en particulier la classe politique et les médias, j’observe impuissant les Ivoiriens, admirables résistants, se battre seuls contre l’argent des maitres du monde et les fusils de leurs valets. Je pleure et je me réveille la nuit en les entendant gémir, appeler à l’aide.
Une multitude de blogues, de pages Facebook, de canaux Twitter et de sites Web ivoiriens et africains sont parcourus de cris d’indignation et de hurlements de douleur qu’efface sans peine le vacarme assourdissant de la machine de guerre occidentale. À peine audibles, les lamentations des victimes de Duékoué, de Gagnoa, de San Pedro, d’Abidjan et du reste de la Côte d’Ivoire se perdent dans les abysses cybernétiques, tandis que les vampires qui boivent goulument le sang des Africains perpètrent tranquillement leurs crimes sous un déluge de média-mensonges. Avez-vous remarqué le silence de Radio-Canada [que l'on peut remplacer sans inconvénient par Radio-Paris et médias français / occidentaux en général] depuis que l’affaire est prétendument réglée ? Avez-vous remarqué comme cette bande de journalistes à gages se tient coite depuis l’enlèvement de Laurent Gbagbo par les Français, qui l’ont remis à de sombres brutes pour qu’il soit humilié et séquestré avec sa femme, Simone ?
Pourtant, les rebelles poursuivent leurs massacres, jouissent de l’impunité et se tuent même entre eux, ce qui est très embarrassant pour Radio-Canada, qui nous présentait Alassane Ouattara comme le grand démocrate désigné comme vainqueur par la « communauté internationale ». Les élections fédérales tombant à point nommé, Radio-Canada a donc changé de sujet. Elle se désintéresse du conflit au moment où il vient de faire des milliers de morts. Quel contraste avec ce qui s’est passé entre décembre et mars ! Radio-Canada nous avait alors habitués aux quelques centaines de morts des statistiques plus ou moins fictives de l’ONU pour accabler Laurent Gbabo de tous les maux.
Dans la première photo ci-dessus, des civils sont utilisés
comme bouclier humain par les rebelles de Ouattara.
Dans la seconde, l’un des civils servant de bouclier
est tué lors d’un échange de tirs.
Le chaos et la terreur engendrés par l’ONU et la France, qui disaient vouloir protéger les civils, règnent partout sur le territoire ivoirien. Il y aurait deux-millions de déplacés. Les gens se terrent dans les plantations ou dans leur maison, en ville. Ils manquent de nourriture. Les voyous drogués et sans âme recrutés par Ouattara tuent, pillent, violent et saccagent. Les cadavres jonchent les rues. L’ONUCI, force des Nations Unies en Côte d’Ivoire, tire avec ses canons sur les civils de la vaste commune de Yopougon, en plein coeur d’Abidjan. Les jeunes hommes sans arme sont systématiquement « arrêtés », sous prétexte que ce sont des miliciens. S’ils résistent, ils sont tués. Les casques bleus restent sagement dans leur caserne, à Duékoué, pendant qu’à trois kilomètres de leur camp, des dozos sanguinaires massacrent plus de huit-cents civils innocents en deux jours, dans les cris d’horreur. Mais, soudainement, Radio-Canada a des choses plus importantes à nous dire que de nous parler de la tragédie provoquée par la soi-disant « communauté internationale », tout comme Radio-Canada occulte constamment le rôle machiavélique de la soi-disant « communauté internationale » dans le drame haïtien.
Je veux aujourd’hui que mes compatriotes québécois prennent conscience d’un scandale abominable et de la nature diabolique de ceux qui en sont la cause. Pétrole de l’ile d’Anticosti ou pétrole du golfe de Guinée, gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent ou cacao ivoirien : même avidité et même mépris pour l’humanité. Je n’aurai de repos que lorsque les Québécois descendront dans la rue avec l’Afrique et les autres peuples meurtris pour réclamer la justice. Je n’aurai de repos que lorsque chaque peuple s’apercevra qu’il n’est pas seul et cessera de croire ce que les menteurs au service de la ploutocratie racontent à propos des autres peuples. Ivoiriens, Haïtiens, Serbes, Congolais, Afghans, Irakiens, Palestiens, Cubains, Français, Étasuniens et Québécois doivent cesser de se voir les uns les autres à travers le filtre des grands médias et doivent se parler directement. Quand la maison du voisin brule, on peut bien faire semblant que le problème ne nous concerne pas, mais un jour viendra peut-être où ce sera la nôtre qui sera en feu. Il n’y a d’avenir pour l’humanité que dans la solidarité.
De la naïveté à la complicité
Si la désinformation est responsable de l’apathie du citoyen lambda, comment se fait-il tout de même que les plus politisés d’entre nous se laissent endormir de la sorte ? Les fabrications mensongères qu’on essaie de nous implanter dans le cerveau sont d’une grossièreté qui saute aux yeux. Et nous nous sommes fait faire le coup des dizaines de fois avant, à chaque guerre ou opération impériale de supposé « maintien de la paix ». Comment pouvons-nous être dupes des mêmes mensonges ? Comment pouvons-nous croire que la propagande se conjugue uniquement au passé, dans les manuels d’histoire ? Comment nous, les Québécois, pouvons-nous nous imaginer qu’il n’y a de désinformation que lorsque nous en sommes les victimes ? Nous dénonçons le Quebec bashing ou la dissimulation des reculs du français, mais en même temps, nous croyons sans discernement ce que les médias nous racontent au sujet des guerres impériales.
À entendre parler beaucoup de gens supposément intelligents, Obama, Sarkozy, Harper et leurs pions menteurs onusiens, qui tiennent la « communauté internationale » en laisse, éprouveraient soudainement une grande passion pour la démocratie en Afrique. Du Gabon à la Tunisie en passant par le Rwanda, ils entretiennent depuis belle lurette des relations tout à fait cordiales avec des dictateurs qui tantôt « s’accrochent au pouvoir » depuis des décennies, tantôt commettent des massacres à grande échelle. On sait bien pourquoi de telles amitiés sont cultivées : les ressources naturelles et les profits. Pour quelle autre raison a-t-on déjà fait la guerre ? Nommez-moi un seul cas où des troupes occidentales ont défendu des principes moraux par grandeur d’âme. Un seul cas où nos soldats se sont battus pour la justice et la paix. Un seul cas où l’on n’a pas menti systématiquement au peuple qui fournit la chair à canon pour justifier la guerre. Il n’y en a aucun. Qu’à cela ne tienne, partout autour de moi, des Québécois sont disposés à croire qu’en Côte d’Ivoire, la machine à larguer des bombes s’est mutée en douce fée venue apporter la démocratie d’un coup de canon à étoiles.
[...]
La réalité masquée par les médias occidentaux en Côte d’Ivoire
Les raisonnements tenus par les médias occidentaux, au sujet de la crise actuelle en Côte d’Ivoire, tiennent purement et simplement du délire mythomane. Les journalistes aux ordres font gober des balivernes à leur public en répétant de fallacieux mantras, en accréditant les propos des terroristes et des assassins, en véhiculant les mensonges des humanitaires à gages et en reléguant au second plan certaines vérités fondamentales.
Dès le début de la crise postélectorale, Laurent Gbagbo a demandé simplement qu’un comité international recompte les voix pour régler le contentieux, qui s’apparente à beaucoup de situations rencontrées dans d’autres pays, y compris aux États-Unis à l’élection présidentielle de 2000. Alassane Ouattara a rétorqué qu’il ne fallait pas recompter les voix, que Laurent Gbagbo devait partir et que, s’il refusait de s’en aller, il fallait l’extirper militairement de son fauteuil. Donc, celui que Sarkozy appelle un dictateur a demandé une médiation impartiale, tandis que celui qui serait le vrai démocrate, « reconnu par la communauté internationale », a répondu qu’il fallait faire la guerre civile, sachant très bien que l’extirpation ne se réaliserait qu’au prix d’un grand nombre de vies humaines et ne pourrait pas être une opération « chirurgicale ».
Les appels à la guerre de Ouattara n’ont rien d’étonnant lorsqu’on sait que lui et ses parrains français à la solde du grand capital ont entrepris de déloger Gbagbo par la force dès septembre 2002, dans une tentative de coup d’État qui a été suivie de la guerre civile sanglante dont nous venons de voir le dernier épisode tragique et dont le bilan s’élève aujourd’hui probablement à près de vingt-mille morts et des dizaines de milliers de blessés. Les rebelles qui ont attaqué la Côte d’Ivoire et commencé la guerre civile ont toujours agi pour le compte d’Alassane Ouattara et se sont comportés de manière sanguinaire, capturant des policiers chez eux, les torturant et les exécutant sur la place publique, tantôt par balle, tantôt en les transformant en torches humaines, tantôt par d’autres procédés.
[...]
À partir de la fin mars 2011, les hélicoptères de combat français et ceux de l’ONU, qui convoyaient déjà les rebelles depuis plusieurs mois, se sont mis à leur fournir un véritable appui aérien tactique. Alors que les rebelles intensifiaient leurs massacres de civils, les Français et l’ONU se sont mis à pilonner « les armes lourdes » de Laurent Gbagbo et la résidence du chef de l’État, à Abidjan. Les bombardements ont duré plusieurs jours, empêchant les Abidjanais de fermer l’oeil la nuit et faisant de nombreuses victimes civiles. [...] Sans ces frappes aériennes et la protection des blindés onusiens et français, jamais les rebelles, véritable bande de voyous désorganisés et disparates, ne seraient venus à bout de l’armée ivoirienne. Ils n’étaient capables que d’une chose : semer partout la terreur. [...]
Lire l'article en entier sur le blog de Bernard Desgagné...
delugio , tu as inverse les bernard on dirait (desgagne, gensane)
RépondreSupprimercet article est excellent
esperons qu'il fera le tour de la terre et reveillera les consciences
bonne journee
saper aude
Merci, je corrige pour les Bernard.
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